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16.7.16

LA PETITE HISTOIRE DERRIERE NOS TOTEBAGS



Notre campagne de crowdfunding s'achève dans quelques heures (https://fr.ulule.com/nothing-but-the-wax/) et je me devais de vous raconter la petite histoire derrière nos totebags.


Lorsqu'on a commencé à préparer ce crowdfunding et à réfléchir aux contreparties, il ne faisait aucun doute dans mon esprit qu'il fallait qu'on fasse des totebags en wax avec "Nothing But the Wax" inscrits dessus. Au début, lorsque j'en ai parlé, on m'a prise pour une nana un peu perchée lol, car en plus d'être en wax et sérigraphiés, je voulais qu'on les fasse nous-mêmes.  Pour moi, ces totebags renferment toute une symbolique.





- D'abord, parce qu'on les a confectionné avec des tissus que j'ai accumulé dans mes placards depuis le lancement de mon blog en 2010. Achetés à Château Rouge ou durant mes voyages, certains wax viennent de Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Congo et d'autres de Helmond au Pays-Bas dans la boutique même de Vlisco. Les khangas, eux, je les ai achetés à Zanzibar lors de mon roadtrip en Tanzanie il y'a 2 ans. 

L'intégralité des tissus que j'avais ont servi à confectionné ces totebags et pochettes. C'est simple, aujourd'hui je n'en ai plus aucun chez moi, ni même sur mon bureau (manque de tissus oblige).
Chez moi en Côte d'Ivoire, en particulier dans mon ethnie (les Attiés), chaque grand évènement de la vie (naissance, mariage, décès etc..) est l'occasion d'offrir du pagne. Tout ce wax accumulé tout au long de l'existence de ce blog, devait forcément vous revenir. C'était une évidence! J'ai le sentiment de tourner une page pour mieux en ouvrir une nouvelle. Maintenant, je n'ai qu'une hâte, c'est de reconstituer un nouveau stock avec la naissance du nouveau média.





 

- Ensuite, il fallait que ces totebags en wax soient reconnaissables et se différencient de n'importe quel totebag en wax présent dans le commerce, d'où l'importance de les sigler "Nothing But the wax". 
Ces dernières années, vous êtes nombreux à m'avoir arrêté dans la rue et à chaque fois vous m'avez comblé de mots doux, d'encouragements et d'une belle énergie positive. J'ai eu envie de faire la même chose avec vous : Croiser quelqu'un dans la rue avec le totebag Nothing but the wax voudra dire qu'il fait parti des contributeurs de notre crowdfunding. Mais cette fois-ci, c'est moi qui vais vous arrêter dans la rue pour vous dire tout mes remerciements du fond du coeur.





- Enfin, ces totebags renferment une réelle technicité.  Réaliser 10, 20, 30 totebags c'est facile. Par contre, en faire 200 voire 300 ce n'est plus la même partie de rigolade. C'est un travail titanesque, qui requiert une rigueur et résilience qui n'aurait pu être possible sans l'aide de Faïza Saïd, notre chef d'atelier. Faïza est une brillante étudiante à La Fabrique, une école de mode et design réputée à Paris et à l'international. Quand je lui ai parlé de mon idée de totebag, elle m'a tout de suite proposé d'en gérer la confection. C'était à la fois une belle occasion de mettre en pratique ce qu'elle avait appris à l'école (en mettant en place une mini-chaîne de production) et une belle preuve d'amitié et de soutien pour ce projet.



Le travail préparatoire : 





On en arrive à la technique! En excellente professionnelle, Faïza nous a réalisé un travail préparatoire de fou! Après discussion pour déterminer les caractéristiques du produit (taille du totebag, type et taille des anses), Faïza a d'abord réalisé des prototypes. Une fois ces derniers validés, elle a récupéré tous les tissus pour en mesurer la quantité totale, puis a dessiné les patrons sur un logiciel dédié. Sur une table à découpe, à l'aide de gabarits, elle a pu découper précisément chaque pièce du totebag pour perdre le moins de matière possible. Pour vous donner une idée de l'importance de ce travail préparatoire,  si l'on schématise, il nous aura fallu 10% du temps pour réfléchir le produit, 40% du temps pour découper les tissus. 








Une fois ce long travail réalisé, nous l'avons aidé à pré-former les anses en les repassant.












 

La chaîne de production : 


Une fois ce travail préparatoire réalisé, on passe aux choses sérieuses avec la couture! Compte tenu des quantités à réaliser et du facteur temps, il était nécessaire de mettre en place carrément une chaîne de production pour être efficace. Cette chaîne de production, Faïza l'a pensé en tenant compte de notre manque d'expérience et du nombre de machines à coudre disponible. Au gobal, La couture représente 50% du travail incluant également le repassage des totebags finis + épluchage des fils qui trainent. 

Comme vous pouvez le voir, c'est un travail de longue haleine! Ces totebags sont vraiment collectors car comme vous vous en doutez, ce n'est pas notre coeur de métier au sein du média, on n'en refera pas de si tôt c'est sûr.

Je tenais à remercier Faïza pour son travail d'une qualité sans nom!! 
Grâce à elle : 
  • tous nos contributeurs vont avoir de super totebags hyper quali
  • j'ai découvert l'envers du décor d'une chaîne de production et même de nouveaux mots (comme "un réglé", "une tubulaire").
Avec un tel talent, une motivation et ambition sans borne, je ne doute pas que Faïza fasse partie, dans les années qui viennent, de cette future génération d'industriels textile africains. En tout cas, c'est tout le mal que je lui souhaite!

Merci également à toute l'équipe, mais aussi tous ceux qui se sont proposés spontanément de venir nous aider! Nos contributeurs sont vraiment incroyables!! La prochaine étape après la couture, c'est la sérigraphie. Je vous en parle très vite dans un un autre post. En attendant, il ne vous reste plus que quelques heures pour soutenir notre projet ici : http://fr.ulule.com/nothing-but-the-wax/







1.12.15

WAX UP SIGNE UNE COLLABORATION AVEC LA MARQUE ELVETIK



Apparemment il n'y a pas que dans le chocolat que les Suisses excellent, à en juger la jolie collaboration entre la marque d'accessoires afros WAX UP et le distributeur de bottes de pluies ELVETIK.


Connu pour ses portes-bébés, ses écharpes ou encore ses sacs à dos en wax, la marque Wax Up signe un co-branding avec son compatriote suisse Elvetik, un spécialiste de la botte de pluie. Le résultat de cette collaboration :  la naissance de bottes de pluies aux imprimés wax.





L'imprimé wax en question n'a pas été choisi au hasard. "Cet imprimé a été un coup de coeur lors de nos premières rencontres avec le wax. Au Ghana, il se nomme "Nsu Bra" qui veut dire "L'eau vient". Il représente la pluie ou un puit. Parfait pour une botte de pluie non?", me dit d'un ton espiègle Perrine, co-fondatrice de la marque avec Caroline.
Le Ghana, c'est leur pays coup de coeur, le pays dans lequel Caroline a vécu quelques années, où elles produisent toutes leurs collections et font le sourcing de leurs tissus wax. Ferventes défenseurs du "made in Africa", les jeunes femmes revendiquent un tissu wax 100% made in Ghana, en réaction à l'invasion du tissu wax chinois, avec une qualité discutable et source d'une concurrence féroce sur les marchés locaux. "Nous pensons qu'aujourd'hui la qualité du wax chinois n'est plus aussi médiocre qu'elle l'était auparavant, mais ce qui nous révolte le plus, c'est les conséquences de cette importation massive qui a entraîné la fermeture importante d'usines textiles africaines, ne pouvant concurrencer les prix chinois. Nous sommes entrées dans l'univers de la mode pour toucher un plus large public, mais il ne s'agit pas que de tendance ou de wax. Il s'agit surtout d'un état d'esprit, d'une réflexion et une vision plus globale sur notre manière de consommer."



Pourtant, ce n'est pas au Ghana mais en Suisse, au hasard d'une rencontre que l'idée de créer une botte germe dans l'esprit de Perrine. " J'avais connu Elvetik un année plutôt et j'avais totalement flashé sur cette forme unique de botte de pluie au style basket que je n'avais jamais vu auparavant. C'est lors d'un festival une année plus tard, que je suis tombée sur leur stand. J'ai abordé la responsable de la marque et je lui ai émis mon idée d'un graphisme de type "wax", elle m'a dit pourquoi pas et c'est comme cela que l'aventure a démarré."



Pour ce co-branding, la collection de bottes est en édition limitée à 500 paires.
La paire de botte, faite à partir de caoutchouc naturel, existe en un seul coloris (noir/doré), livrée avec 3 paire de lacets (noir, bordeaux et doré).
"Nous avons d'autres prototypes avec d'autres motifs et coloris susceptibles de voir le jour. Seul le public décidera s'il veut en voir d'avantage ou pas et si le modèle plait à notre réseau de distributeurs." 

11.5.15

LENA HOSCHEK - "HOT MAMA" SS 2015



Un peu de couleur et de rétro dans vos placards? C'est ce que la marque autrichienne LENA HOSCHEK vous propose avec sa collection printemps-été 2015, sobrement intitulée "Hot Mama".

En fait, j'ai découvert la marque Lena Hoschek l'année dernière, lors de mon passage à Berlin au salon Premium. La marque présentait à cette occasion sa collection d'été en avant-première aux acheteurs internationaux, qui anticipent généralement leurs achats avec une saison d'avance. A l'époque,  comme un vrai radar à wax que j'étais, j'avais été tout de suite attirée par leur stand et j'avais pu discuté avec l'une des responsables de la marque. Il n'y avait pas encore de photos de lookbook, mais à vue d'oeil pas besoin de photos pour constater la beauté ou même la portabilité des pièces. 

C'est la première fois que cette marque, à la base plutôt classique, utilise du wax et elle s'en sort plutôt merveilleusement bien. Si bien que lors de ses défilés, Lena Hoscheck n'est ni plus ni moins comparée à la designer italo-haïtienne Stella Jean. Je dirais que le stylisme n'y ait pas pour rien, du moins sur les podiums. 

Cette collection "Hot Mama" privilégie un style rétro très années 50 voire 60. De la petite robe plissée, à la jupe taille haute ou évasée et sans oublier les chaussures assorties, il n'y a pas à dire la marque à vraiment penser à tout. 
Je pense que les tissus utilisés viennent de l'autre grand distributeur de wax hollandais  : Julius. Mais cela reste à confirmer.

Enfin, pour chaque pièce vendue de cette collection, Lena Hoscheck reverse 2euros au projet caritatif  SWAP- Safe Water & Aids Project, qui oeuvre notamment au Kenya pour fournir des eaux propres et potables, et aide également à améliorer les standards d'hygiène et de santé pour les malades du VIH et du sida.

Moi qui aime la couleur....à outrance parfois, je peux vous dire que leur lookbook me fait vraiment craquer!!

























5.5.15

"MUSE" Spring Summer Collection 2015 - BY NATACHA BACO


Après de longs teasers orchestrés sur Facebook et Instagram, Natacha Baco lance enfin sa collection "Muse" pour ce printemps-été 2015. YEAHHH

Natacha Baco fait parti clairement de mes designers coup de coeur!! Comme beaucoup, j'ai attendu patiemment le lancement de sa collection, totalement subjuguée par les photos teasers savamment diffusées sur les réseaux sociaux. Cette nouvelle collection est tout simplement magnifique! Du choix des tissus, aux choix des mannequins en passant par l'esthétisme voulu et la communication... un sans faute

Ce qui me plaît tout particulièrement dans cette collection et de manière générale dans le travail de Natacha Baco, c'est ce souci permanent de l'originalité et du détail. Il y'a une vraie signature stylistique chez cette designer, dont on reconnait aisément le travail parmi tant d'autres. Des coupes ultra féminines, des épaules hautes ou des modèles laissant découvrir la peau sont assurément sa patte personnelle. Avec les zara, H&M et autres grands mastodontes de la "fast fashion", on a pris l'habitude de la rapidité : on aime, on achète de suite. Avec des designers tels que Natacha Baco, on est dans une démarche toute autre que je pourrais qualifier de "slow fashion", car Natacha fait du sur-mesure, pour que le vêtement tombe pile-poil sur le corps de chacune. Elle prend donc le temps de rencontrer chaque cliente, de prendre les mesures et même de modifier ou adapter des modèles selon les goûts et préférence de chacune... un vrai luxe.

L'esthétisme voulu pour ce lookbook me plaît beaucoup. Au décor tout en simplicité d'une cage d'escalier ou la cour d'un immeuble, le charisme des mannequins et la beauté des vêtements font le reste. On reconnait le minois des deux mannequins, déjà présente lors de la précédente collection "Parisienne", véritables muses de Natacha Baco. Avec leurs afros géants, leurs poses figées, ces jeunes femmes intriguent et fascinent. 
Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, Natacha Baco a fait appel, tout comme lors de sa précédente collection, aux talents de photographe de Diane Audrey Ngako pour mettre en scène ce joli lookbook.
Et vous comment la trouvez-vous cette collection?














www.by-natachabaco.com
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