2ème jour de Safari: Direction le parc national du Serengeti! Et là c'est une vraie claque visuelle et sonore.
Dans notre tout-terrain, à ciel ouvert, on en a prit plein les mirettes!! Le ciel était d'un bleu limpide, les arbres ne m'ont jamais parus aussi verts et le couché de soleil venu clore ce paysage enchanteresse nous a laissé béats.
Les zèbres, les lions, les éléphants... un décor assez fou. Les mots se suffisent assez peu, les images tentent tant bien que mal de retransmettre ce que la mémoire a vu, mais pour les émotions, il faudrait y être pour comprendre.
Pour moi le Serengeti c'est à la fois le jardin d'Eden et le Roi Lion en grandeur nature. Avec Julia, debout sur nos sièges, la tête au vent, on riait aux éclats tellement c'était l'émerveillement total d'être là, ensemble à vivre ce rêve en vrai.
Pour moi le Serengeti c'est à la fois le jardin d'Eden et le Roi Lion en grandeur nature. Avec Julia, debout sur nos sièges, la tête au vent, on riait aux éclats tellement c'était l'émerveillement total d'être là, ensemble à vivre ce rêve en vrai.
Mais, les éclats de rire ont vite fait place à l'angoisse quand on a vu notre campement.... pas de maison-lune comme à Manyara mais des tentes à monter en plein Serengeti ... Euh WTF. Nous qui étions en mode "road trip" en mode "roots" en mode "survivor".... là c'était trop "nature" pour nous.
Bon, j'espère que mes parents ne lisent pas cet article (merci aux amis de mes parents de passer sous silence ce passage, je leur en serais gré!) ... Mine de rien on venait de voir quand même des lions et des éléphants et c'était flippant de se dire qu'on allait dormir sur un campement sans barrières, ni clôtures électrifiées.... que dalle quoi. Notre guide nous disait qu'il n'y avait rien à craindre, que toutes les tentes sont montées au même endroit, que les animaux sauvages n'attaquent que des proies isolées et donc de fait, il ne faut en aucun cas se balader au delà des herbes. En effet, on était plutôt nombreux sur ce campement, car il y'avait également tous les autres groupes des autres tours opérateurs présents... Mais bon, cela nous a rassuré 2 secondes.
Avec Julia, on se l'est donc jouée fines stratèges : il ne fallait pas que notre tente se retrouve sur la dernière ligne de tentes car on serait les premières à se faire croquer. Mais, il ne fallait pas non plus être trop éloignées des toilettes pour éviter de se faire croquer si le chemin est trop loin, tout en évitant que notre tente ne soit trop proche des nids de fourmis rouges ... Bref, de vrais baroudeuses. D'ailleurs, c'était bien la première fois de ma vie que je montais une tente...Je ne sais pas si c'est aussi honteux que de dire que je ne suis jamais allée au ski de ma vie (alors que j'en ai eu l'occasion à plusieurs reprises)... Bref, je ne comprenais que dalle au montage de la tente. Ce n'était pas du tout le système où tu la lances et elle se met en place toute seule. Que nenni! Il fallait des piques, des caillous... Heureusement que Julia était plus douée que moi (Merci Dada!)
Avec Julia, on se l'est donc jouée fines stratèges : il ne fallait pas que notre tente se retrouve sur la dernière ligne de tentes car on serait les premières à se faire croquer. Mais, il ne fallait pas non plus être trop éloignées des toilettes pour éviter de se faire croquer si le chemin est trop loin, tout en évitant que notre tente ne soit trop proche des nids de fourmis rouges ... Bref, de vrais baroudeuses. D'ailleurs, c'était bien la première fois de ma vie que je montais une tente...Je ne sais pas si c'est aussi honteux que de dire que je ne suis jamais allée au ski de ma vie (alors que j'en ai eu l'occasion à plusieurs reprises)... Bref, je ne comprenais que dalle au montage de la tente. Ce n'était pas du tout le système où tu la lances et elle se met en place toute seule. Que nenni! Il fallait des piques, des caillous... Heureusement que Julia était plus douée que moi (Merci Dada!)
Pour être honnête, c'est la nuit la plus flippante, mais la plus belle et la plus drôle qu'on est passée.
La plus flippante, forcément à cause des animaux... les ronflements les plus anodins de nos voisins d'à côté se transformaient en grognement d'animaux sauvages dans nos oreilles. On arrivait même plus à distinguer la réalité objective de notre imagination fertile.
De l'autre côté, c'est la nuit ou on a le plus ri.. jusqu'au larmes. Un fou rire parti d'un truc tout bête en plus. Et puis, c'était encore une belle nuit étoilée. Du coup, pour n'en rien louper, tout notre corps était dans notre duvet, seules nos têtes dépassaient de la tente. Et une bonne partie de la nuit, on a parlé, en bonne pipelettes qu'on est. Je vous assure c'est le meilleur moyen pour tuer l'angoisse jusqu'à l'arrivée du sommeil libérateur!
Le lendemain, les visages un peu tirés par la fatigue, nous prenons la direction du cratère du Ngorongoro.
Credits photo 17 à 22: Julia Küntzle
Credits des autres photo : Chayet Chiénin
Le lendemain, les visages un peu tirés par la fatigue, nous prenons la direction du cratère du Ngorongoro.
Credits photo 17 à 22: Julia Küntzle
Credits des autres photo : Chayet Chiénin
Heu! comment diiiiiiiiire! rien que de lire le récit j'angoisse même si vous êtes saines et sauves ta dada et toi. Chapeau les filles et je sais que vous n'en meniez pas large. Moi même en rêve (et valide) pas moyen dit elle grande gueule alors qu'elle n'y était même pas...
RépondreSupprimeroui on n'a pas trop fait les malines, mais maintenant on en rigole et c'est un super souvenir!!
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